Self-défense simple, rapide et efficace.
A partir de 15 ans.
Les cours sont mixtes, les entrainements adaptés aux filles et aux garçons. Chacun y trouvera son compte.
(texte tiré de wikipédia avec quelques modifications)
Le krav maga (ou krav-maga) de l’hébreu קרב מגע « combat rapproché » est une méthode d’autodéfense israélienne. À l’origine, il a été créé par Imi Lichtenfeld, pour protéger la communauté juive de Bratislava dans les années 1930. Il a depuis été adopté par Tsahal et le Mossad, et par de nombreuses polices et troupes d’élite dans le monde. Il connaît également un relatif intérêt chez les civils.
1) Historique
A)Imi Lichtenfeld, le fondateur
Au début du XXe siècle, la ville de Bratislava, appartenant alors à l’Empire austro-hongrois abritait, à l’instar de nombreuses villes d’Europe de l’Est, une importante communauté juive ashkénaze. Samuel Lichtenfeld était détective et instructeur en chef de la police départementale, devenu célèbre pour ses nombreuses affaires élucidées et son enseignement de la self-defense.
Son fils, Imi Lichtenfeld, né à Budapest en 1910, s’inspira grandement des activités de son père. Il remporta de nombreuses compétitions en lutte, boxe et gymnastique.
Lorsque, dans les années 1930, face à la montée du fascisme en Europe, Imi Lichtenfeld réunit autour de lui un groupe de jeunes athlètes dont la mission était de protéger la communauté juive locale. Il prit part à de nombreuses bagarres qui lui firent prendre conscience des différences entre les compétitions sportives et les « combats de rue ».
De par son action, il devint vite impopulaire auprès des autorités locales, et commença en 1940 un périple de deux ans qui le mena finalement en Palestine, après un passage dans les troupes britanniques. Il rejoignit alors la Haganah, formation para-militaire juive préfigurant la future armée israélienne. Il fit partie des troupes de choc, le Palmach, où il enseigna le kapap, la lutte et la gymnastique.
B)Expansion
En 1948, Lichtenfeld rejoint Tsahal en tant que chef-instructeur pour l’éducation physique et le Kapap. Son objectif était de développer une méthode simple, efficace et rapidement assimilable pour répondre aux besoins de l’armée : les techniques sont nées d’un réajustement progressif rendu possible par les retours d’expérience sur le champ de bataille.
Après une mission de deux années en Éthiopie, Lichtenfeld quitte le service actif en 1964. Il ouvre par la suite une école à Netanya et crée officiellement le krav-maga (littéralement « combat rapproché » en hébreu).
Après le développement d’un contenu suivant des principes (exemple : chemin le plus court, défense et contre-attaque simultanées) mais restant cependant désordonné, Lichtenfeld et son équipe structurent avec ordre leurs découvertes pour pouvoir les enseigner (« j’avais pensé à créer un système applicable dans la réalité »).
1980 marque le début de l’internationalisation du krav-maga, auparavant circonscrit au seul État d’Israël. Lichtenfeld autorise ses disciples les plus doués à enseigner cette méthode à travers le monde, entre autres Eyal Yanilov aux États-Unis, Richard Douieb en France ou encore Kobi Lichtenstein en Amérique du Sud.
Le décès du fondateur en 1998 marque le début de dissensions au sein des instances dirigeantes. Peu avant sa disparition, Lichtenfeld affirmait encore que son vœu le plus cher était que « chaque enfant sache se défendre, élevé dans le respect d’autrui ».
2) Le Krav-maga
A) Objectifs
L’objectif du krav-maga est d’apprendre à se défendre en un minimum de temps de formation.
Le krav-maga n’est pas conçu comme un art mais comme une méthode de combat rapproché. Dans ce souci d’efficacité, le krav-maga est en perpétuelle évolution. On y retrouve toutefois un grand nombre de techniques de combat issues de la boxe pieds-poings, du jiu-jitsu et de la lutte.
Les entraînements diffèrent de ceux des arts martiaux ou des sports de combat dans la mesure où le but n’est ni la compétition ni une pratique culturelle ou physique. À cela s’ajoute l’absence de règles a priori et les priorités.
La méthode devant être intégrée rapidement pour la formation des soldats, elle ne s’appuie pas sur des qualités physiques particulières et n’est donc pas réservée à des troupes d’élites. La simplicité est déterminante. Le krav-maga est basé sur les réflexes et la rapidité d’action. Des cours sont donnés depuis longtemps aux enfants.
B) Priorités du krav-maga
Le krav-maga se caractérise par différentes techniques incapacitantes ou létales. Ces méthodes sont très faciles à apprendre et très efficaces. Elles visent à mettre hors d’état de nuire un ennemi :
le plus vite possible ;
le plus efficacement possible ;
par tous les moyens possibles (aucune limite de combat).
Ces techniques sont choisies et adaptées pour fonctionner dans des conditions de stress maximum, et sur quelqu’un qui ne se laissera pas faire. Dans un combat pour assurer sa survie (donc de type non sportif), le seul but est « d’éliminer » la menace avant que celle-ci ne vous élimine.
Les coups sont donc focalisés sur des cibles anatomiques :
yeux ;
nuque ;
genoux ;
gorge ;
parties génitales.
Le combattant cherche systématiquement à prendre l’initiative de l’assaut, puis à écraser l’ennemi sans pitié. La défense est donc toujours un pis-aller (récupération de l’initiative), visant à rétablir l’action offensive. Le déplacement est toujours en avançant.
Dans une situation donnée, la réponse doit être :
immédiate ;
aussi forte que nécessaire ;
sans appel ;
naturelle ;
choisie pour servir un objectif précis, comme déconcentrer, tuer, fuir, immobiliser au sol, neutraliser ou s’écarter de quelqu’un.
C) Les 7 principes d'Imi Lichtenfeld
Un principe de prévention et de bon sens : éviter de se retrouver dans une situation dangereuse, par exemple si l’on fait de l’auto-stop, éviter les individus peu engageants, éviter de traverser à pied un quartier dangereux en ville, etc.
Le krav-maga est une technique d’auto-défense basée sur les réflexes naturels du corps humain.
Se défendre et attaquer par la voie la plus courte et depuis la position où l’on se trouve, en privilégiant le minimum de prise de risque pour soi-même.
En fonction de la situation, et selon le besoin, en fonction du danger que représente l’adversaire, essayer de décourager celui-ci en parlant.
Utiliser les points sensibles du corps humain (yeux, gorge, parties génitales) pour atteindre ou maîtriser l’adversaire.
Essayer d’utiliser en priorité tous les objets à sa portée, puis les armes naturelles du corps en dernier recours.
Pas de loi (pas de règles à respecter), aucune limitation sur le plan des techniques, pas d’interdits, tous les coups sont permis.